Un diagnostic thermique pour quoi faire ?
- Joël
- 9 janv. 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 sept. 2024

Un bon projet de rénovation débute par un bon diagnostic des atouts et faiblesses de l’existant. À partir de ce constat, il s’agit de se fixer des objectifs et de hiérarchiser les actions.
A quoi sert le diagnostic thermique ?
Le diagnostic thermique ou bilan à ne pas confondre avec le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) présente l’intérêt d’identifier les points faibles de l’habitation au travers d’une analyse chiffrée précise, et de fournir des propositions avec un plan d’amélioration énergétique qui peut s’étaler dans le temps et souvent dans une logique précise.
Quel en est le coût ?
Un bon diagnostic pour une maison sans étage de 100 m² coûte environ entre 400 et 800 €. Il peut être complété par une étude thermographique qui coûte environ 300 € (hors frais de déplacement) et mettra en lumière les principales zones de déperditions d’énergie.
Qui le réalise ?
Des bureaux d’études (BET) spécialisés peuvent réaliser ce type d’étude. Cependant, un tel bilan thermique n’est pas toujours nécessaire si par avance on sait que tous les travaux devront être réalisés, ce qui est l’objectif à viser. En effet, dans cette optique, l’intérêt de connaître le gain financier ou énergétique poste par poste devient secondaire.
Quelles sont les limites du DPE ?
Devenu obligatoire lors de toute transaction (vente ou location) d’un bien immobilier, le DPE (Diagnostic de Performance Energétique) ne présente qu’une valeur indicative et estimative de la consommation réelle du logement. Cette dernière peut en effet s’avérer assez éloignée de la consommation prévisionnelle. Il ne faut donc pas le confondre avec un véritable diagnostic thermique (comme décrit précédemment).
Quelles actions mettre en oeuvre après réalisation du diagnostic thermique ?
La rénovation d’un logement pour atteindre un haut niveau de performance énergétique conduit à intervenir à la fois sur le bâti (murs, toiture, planchers…) et sur les équipements. Il existe généralement, des interactions entre les différentes mesures d’améliorations proposées.
L’idéal est de réaliser l’ensemble de ces actions en une seule fois. C’est techniquement et économiquement préférable. Dans la majorité des cas, souvent pour des raisons financières, il n’est pas possible d’envisager simultanément la totalité des travaux. Il est alors possible d’effectuer le projet en différentes étapes (deux ou trois) cohérentes, grâce à des bouquets de travaux.
Quelle rentabilité en attendre ?
En plus de l’amélioration du confort et des bienfaits environnementaux, la rentabilité d’une rénovation énergétique performante repose sur deux critères : les économies de charge et la valeur immobilière ajoutée du bien lors de la revente, estimée d’après les retours d’expérience à 10% minimum.
Quant aux économies de charge, elles sont généralement considérables (division par un facteur 3 à 5 de la facture de chauffage hors abonnement) et permettent de s’adapter plus facilement aux prix croissants des énergies (voir argus des énergies, site AJENA).
Un projet de rénovation doit donc être appréhendé comme un investissement économiquement équilibré au fil des années.
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